Et si la papeterie conjuguait harmonieusement de nouveaux préceptes : la fonctionnalité, le plaisir des yeux et l’art du vivre-ensemble ?
Une gageure, que seule la marque bien nommée Qantara (qui signifie « pont » en arabe littéraire) pouvait relever et transcender, en bâtissant un pont créatif, tout en élégance et en intelligence, qui a donné naissance à une large gamme de papeterie finement stylisée, magnifiée par le savoir et les valeurs humanistes communes.
A la croisée des chemins, des cultures, des religions, et des générations, Qantara se présente au grand public telle une passerelle du raffinement graphique et patrimonial, mariant les courbes de somptueuses arabesques éclatantes de couleurs à la richesse d’une culture millénaire venue d’ailleurs : la culture arabo-musulmane.
Soufiane Iquioussen et Lionel de Jaham : un pont entre deux rives, deux parcours, deux générations
Rencontre improbable ou écrite ?
Les itinéraires de Soufiane Iquisoussen et de Lionel de Jaham se sont croisés, il y a plusieurs mois de cela, au détour d’une passerelle générationnelle, amicale et professionnelle, qui a fait naître un autre pont : Qantara, au confluent de la papeterie, de la connaissance et du vivre-ensemble.
L’âme de Qantara, ce sont eux
Entre le jeune entrepreneur de 25 ans, fourmillant d’idées, français musulman d’origine marocaine, dont les crédos sont la connaissance, l’échange et la confiance mutuels, et l’homme mûr de 47 ans, français catholique aux racines Béké (blanc créole), spécialisé dans la commercialisation de produits culturels, non moins actif et imaginatif, l’alchimie fut immédiate !
Quand une question donne vie à un projet
Ou quand Lionel demanda un jour à Soufiane, pour la énième fois, quand était fixée la fin du Ramadan, c’est-à-dire l’Aïd, pour savourer les merveilleuses pâtisseries de sa maman. Cette simple question leur a inspiré un agenda inédit, qui fera date dans les annales de la papeterie en proposant le premier calendrier croisé Grégorien/Hégirien.
Lionel de Jaham, vous êtes le descendant de la plus ancienne famille de Martinique, industriels de père en fils, vous êtes l’homme d’expérience du tandem. Qu’est-ce qui vous a enthousiasmé dans cette nouvelle aventure entrepreneuriale ?
Je suis antillais. Le monde créole est un carrefour entre les populations et les cultures. Très logiquement, j’ai gardé intacte ma curiosité pour les traditions et la diversité, et c’est un atout dans mes activités professionnelles.
J’ai pris conscience d’un paradoxe : la culture arabo-musulmane, qui est partagée par des millions de Français et de populations immigrées, est très peu représentée et encore moins valorisée, dans les rayons des produits culturels grand public.
Ma rencontre avec Soufiane fut le déclic. L’idée d’un agenda, puis d’une ligne de papeterie personnalisée, du carnet à l’agenda scolaire, s’est imposée. Pour la première fois, les grandes dates qui ponctuent l’année musulmane sont mises en lumière au sein de la grille du calendrier scolaire classique, le tout orné de belles illustrations. Au final, une collection complète est en passe de voir le jour, du cahier au classeur. C’est une belle aventure humaine, et une grande fierté !
Au-delà d’une niche commerciale, c’est d’abord un créneau : nos produits s’adressent à une clientèle potentielle de plus de 15 millions d’individus, mais pas seulement à cette « communauté ». Je crois beaucoup à la notion de pont entre les cultures, à la portée universelle. La calligraphie de la langue arabe, la beauté de ses graphismes, voilà aussi une véritable source d’inspiration, colorée, graphique, extrêmement séduisante.
Nous vivons dans une société multiculturelle, et c’est ce brassage, sans a priori ni message partisan, que nos collections reflètent. Dernier paradoxe : à l’ère numérique, la demande pour des produits de papeterie n’a jamais été aussi forte. Qantara répond à cette demande, dans des gammes variées, évolutives, à des prix ultra-compétitifs.
Il y aura des notes books à l’automne, pour la suite on ne peut pas tout dévoiler, mais pour Oumma.com, je vous donne la primeur de l’info : nous créerons des supports pour les grandes fêtes musulmanes comme il en existe pour les fêtes traditionnelles chrétiennes. Incroyable, ça n’existe pas non plus ! Ce ne sont pas les beaux projets qui manquent.
Soufiane Iquioussen, vous êtes né à Denain dans le Nord, vos racines sont marocaines, votre confession est musulmane. De surcroît, votre père est un imam très connu, en quoi cet héritage culturel et confessionnel a-t-il inspiré Qantara ?
La culture arabo-musulmane est l’essence même de Qantara. C’est l’héritage métissé que j’ai reçu, entre les précieux enseignements transmis par mon père et ma culture française, qui a donné naissance à Qantara. Je pense sincèrement que sans cette double culture, jamais Qantara n’aurait pu voir le jour !
Je suis titulaire d’un bac scientifique, j’ai effectué un semestre en fac de bio, et ensuite j’ai saisi les opportunités qui s’offraient à moi. Nous avons monté une entreprise familiale dans le bâtiment, et après un malencontreux accident du travail qui m’a contraint à arrêter cette activité, j’ai profité de cette période pour renforcer mon engagement associatif et politique. Aujourd’hui, je me consacre pleinement au projet Qantara, et ce depuis un an.
Je puise ma motivation dans cette culture du travail et de l’engagement que mon grand-père, ancien mineur, a enseignée à ses enfants, et qui m’a été transmise, à mon tour, par mon père, ancien professeur d’histoire, lequel a consacré ces 20 dernières années au travail social auprès des jeunes des quartiers. Ce sont ces valeurs éthiques et humaines essentielles qui ont forgé en moi l’esprit d’initiative et nourri mon ambition d’entreprendre !
C’est vrai que nos deux profils sont symboliques de la société multiculturelle, dans ce qu’elle a de meilleur, nos différences étant une source de créativité et d’enrichissement. Mais au-delà du symbolisme, nous aspirons, grâce à Qantara, à faire bouger les lignes, en démontrant que le multiculturalisme est une plus-value pour l’ensemble de notre société, et que la crise que nous traversons (sociale, économique, générationnelle…) peut être surmontée en créant des ponts entre les âges, les cultures, les religions… à l’image de Qantara.
Lorsque l’on vit une expérience aussi enrichissante, on se doit de la partager. Mon plus grand souhait serait que Qantara soit un modèle de réussite pour toute la jeune génération. Je souhaiterais d’ailleurs profiter de la tribune d’Oumma.com pour m’adresser à tous les jeunes : soyez convaincus que votre jeunesse est une force, que vos différences sont des atouts, nous sommes la France de demain !
Que tout le monde traverse el Qantara, il existe ! (les deux enthousiastes en choeur !)
Une collection novatrice et diversifiée pour un label de qualité
Des agendas agrémentés d’un florilège de proverbes humanistes, égrenant l’universalité de leur sagesse au fil des pages, tout en dévoilant les mystères du temps dans la culture arabo-musulmane, occidentale, et à l’échelle mondiale, l’agenda Fac-Lycée doté du calendrier Grégorien/Hégirien, des classeurs s’ouvrant sur de nouveaux horizons étymologiques à travers une longue liste de mots français d’origine arabe, des carnets, des cahiers, des trousses…, Qantara c’est un concept, une philosophie, un éventail de produits, une gestion du temps intelligente au service d’un certain art de vivre-ensemble, avec le style en plus !
Lieux de vente : dans tous les Casinos et librairies Plein Ciel.
Sur Paris : dans les librairies Gibert Jeune, librairies Tawhid, librairie Sana, ainsi qu’à l’Institut du Monde Arabe (IMA).
Sur le net : www.muslimshop.fr, www.librairie-sana.com.
Et n’hésitez pas à demander à votre libraire habituel les produits Qantara.
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