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Il était une fois un commando islamiste

Panique sur la ville de Drancy. Lundi soir, un mystérieux « commando » d’à peine 80 intégristes aurait envahi la mosquée et fait régner la terreur, selon l’entourage de l’imam Hassen Chalghoumi. Ce résistant autoproclamé au fascisme à visage barbu disposa aussitôt du soutien des élus de tous bords. Problème : les témoignages collectés depuis l’incident et les vidéos de la soirée contredisent d’ores et déjà le récit dramatique relaté par l‘imam et ses partisans.

 « Commando »  : c’est le mot-clé, formulé par un conseiller de l’imam et rapporté dès la première dépêche AFP. Il désignerait le groupe constitué de ces hommes qui auraient brutalement investi la mosquée Al-Nour de Drancy au soir du lundi 25 janvier. D’après le dictionnaire, un commando est une petite formation de militaires chargés de mener à bien des missions spéciales. Bien qu’une telle situation – à savoir la coordination de dizaines d’islamistes armés pour agir en toute liberté- soit inimaginable en France, le terme sensationnaliste sera docilement repris par la plupart des journalistes et des commentateurs. Comble du détail, le conseiller à l’origine de cette dénomination précisa par ailleurs que ces individus, contrairement à leurs homologues en treillis, étaient venus « le visage non masqué ». Au lendemain de la péripétie, dans un entretien accordé à Radio Orient, Hassen Chalghoumi s‘épancha d‘une voix fébrile : ces hommes, « nombreux » et emplis de « haine », sont « entrés par la force » avant d’essayer de « saccager la mosquée » ; ils ont également « forcé le responsable » et « pris le micro » mais « on résiste ! », indique vaillamment le bouclier du monde civilisé.

En conséquence, l’imam a indiqué dans un premier temps avoir déposé plainte contre X pour « menaces réitérées et violences volontaires ». Toujours sous couvert d’anonymat, son conseiller a indiqué que le « commando » appartiendrait au collectif Cheikh Yassine, un « groupuscule manipulé par l’UOIF ».

Si les deux organisations rejettent de telles accusations, la première réagit plus vigoureusement en déposant plainte, à son tour, pour dénonciation calomnieuse. Abdelhakim Sefrioui, responsable du collectif pro palestinien et ancien imam des Ulis, annonce sur son site avoir également déposé plainte, jeudi soir, contre le maire de Drancy et l’hebdomadaire Le Point, coupables selon lui d’entériner publiquement les graves accusations proférées par l’entourage d’Hassen Chalghoumi. Une autre plainte similaire à l’encontre de l’imam a par ailleurs été déposée par un homme présent dans la mosquée, ce soir-là, pour diriger la prière.

Vendredi, l’imam a démenti ses propos antérieurs relatifs au dépôt de plainte ; en réalité, il s’agirait simplement d’une main-courante, précise-t-il aux fidèles réunis pour la prière. Mais il est déjà trop tard : dans une ambiance houleuse, l’imam, sommé de s’expliquer quant à ses prises de position sur le niqab et son récit contesté de l‘incident, décide de quitter précipitamment la mosquée sous escorte policière. Aussitôt, certains fidèles exaspérés ont fait circuler une pétition réclamant la destitution de Hassen Chalghoumi, jugé non représentatif de la population musulmane locale. "Nous ne reconnaissons pas l’imamat de quelqu’un qui arrive accompagné de gardes de corps", indique le texte.

Il faut sauver le soldat Chalghoumi

En ces temps de burqamania, le scénario tombait à pic pour certains élus nostalgiques des contes de fées à la sauce républicaine : d’un côté, le persécuté d’un obscur « islam des lumières », partisan apolitique du dialogue interreligieux et favorable à une loi spécifique contre le port du voile intégral ; de l’autre, la horde islamiste des paramilitaires des cités, violents, antisémites et sexistes comme il sied à ces gens-là. Du PC à l’UMP, en passant par le PS et les Verts, sonnez trompettes, résonnez hautbois : la Liberté est en danger. Ivan Rioufol, le talentueux scribouillard du Figaro qui ferait passer tout chroniqueur réactionnaire pour un gauchiste punk, n’y va pas de main morte : il revient à la droite de restaurer  « l’honneur » en venant à la rescousse de l’imam ; selon lui, Hassen Chalghoumi aurait été trahi par une gauche trop discrète sur l‘affaire car saisie par « l’esprit munichois ». L’appel à la résistance a déjà traversé l’Atlantique. Gagné par la même fièvre idéologique, Ariel Blumenthal,  bloggeur américain obsédé, comme d‘autres subtils confrères, par la « menace islamique » dans le monde, s’enflamme pour l’imam qu’il voit désormais comme son « nouvel héros ». En France, l’unité nationale transcende les clivages d‘apparat : la présidente de l’association Ni Putes Ni Soumises, Sihem Habchi, rejoint Ivan Rioufol dans la dénonciation commune de la menace « salafiste » que cette affaire révélerait. Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, groupuscule associatif qui a récemment tenté -en vain- de diaboliser l’acteur François Cluzet (engagé en faveur de Salah Hammouri, Franco-Palestinien détenu en Israël pour délit d‘opinion), apporte son soutien à l’imam de Drancy. Tout comme le CRIF qui a mis en ligne, sur son site internet, un texte lyrique en hommage à l’intrépide Hassen Chalghoumi. Son premier défenseur demeure pourtant le premier citoyen de Drancy : Jean-Christophe Lagarde, député-maire du Nouveau Centre, responsable de l’édification de la « mosquée municipale » et parrain institutionnel de l’apprenti théologien.

Le fabuleux combat de l’imam républicain

Né en 1973 en Tunisie, le jeune imam a connu une fulgurante ascension politico-médiatique en l’espace de quelques années. Présent en France depuis 1996, Hassen Chalghoumi était d’abord considéré, notamment lors de son passage par Bobigny, comme issu de la mouvance fondamentaliste. Sa formation en Syrie et au Pakistan ainsi que sa proximité avec le courant piétiste du tabligh ne prédisposaient pas le religieux à devenir ce qu’il incarne désormais selon ses partisans : la noble figure de « l’imam républicain ». Président de l’association culturelle des musulmans de Drancy, l’homme s’est vu confier début 2008 la gestion de la nouvelle mosquée initiée dans le plus grand secret par Jean-Christophe Lagarde. Un lieu de fréquentation populaire : environ 250 personnes s’y rendent chaque jour pour y exercer le culte ou bénéficier des activités culturelles prodiguées au sein de l’établissement. Un enjeu de pouvoir également, au vu des nombreuses critiques essuyées par Hassen Chalghoumi depuis sa nomination : comme l’indique Le Monde en juin dernier, lors de la création de la Conférences des imams de France, une nébuleuse structure qu’il préside et dont l’objectif consiste essentiellement à contrecarrer le lobbying du Conseil Français du Culte Musulman, « le jeune imam ne fait pas l’unanimité ». Entre ses opposants de l’intérieur, qui lui reprochent son instrumentalisation politique, et les pouvoirs publics qui le considèrent, selon une confidence émanant du ministère de l’intérieur, comme un homme « isolé et sans grand influence », Hassen Chalghoumi est un personnage public qui suscite davantage la division que l’unité au sein des différents courants de l’islam.

Après l’audacieux discours tenu au camp d’internement de Drancy en 2006, où il prôna la reconnaissance par le monde musulman de la spécificité de la Shoah, l’imam en devenir allait également manifester, deux ans plus tard, son soutien à la famille de Rudy, un jeune Juif tombé dans le coma à la suite d’une agression antisémite. L’année 2009 consacrera son parcours iconoclaste : réception à l’Elysée en janvier, accueil chaleureux au CRIF et discours au Parlement européen en mars, visite d’un représentant de l’ambassade américaine pour commémorer le 11-Septembre, n’en jetez plus. Hassen Chalghoumi est devenu l’homme de la situation, la nouvelle figure sarkocompatible d’un islam gallican, dépolitisé et modérateur. Le Figaro, toujours prompt à décerner des médailles d’intégration, ira même jusqu’à évoquer le « messianisme réconciliateur » qu’incarnerait le religieux de Drancy. Etrange destin pour un homme vif d’esprit dans ses prêches en arabe mais peu charismatique dès lors qu’il s’exprime en français. Reste un rôle taillé sur-mesure pour l’ambitieux théologien en herbe qui ne dédaigne pas les sunlights médiatiques. Et une aubaine pour une majorité politique « à la recherche de la nouvelle star » arabo-musulmane à promouvoir.

Le débat obsessionnel autour de la burqa sera l’occasion de sceller cette alliance improbable : dans une interview au Parisien, judicieusement accordée quelques jours avant la remise du rapport parlementaire consacré au sujet, Hassen se lâche : non seulement est-il favorable à une loi spéciale contre le port du voile intégral mais il va plus loin, encourageant les femmes concernées à s’exiler en Arabie Saoudite et prônant le retrait de la nationalité française à celles qui persisteraient dans cette voie. Curieusement, une telle stigmatisation dans la bouche d’un Le Pen n’aurait pas manqué de faire polémique mais dans le cas présent, à l’endroit de l’imam, nulle critique publique de l’énergumène : visiblement, une radicale intolérance à l’encontre de musulmanes pourtant ultra-minoritaires est tolérable, pourvu qu’elle provienne précisément d’un coreligionnaire.

Procès d’intention antisémite

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Pour saisir la colère des barbouzes islamistes qui auraient pris d’assaut la mosquée lundi dernier, une seule rengaine, serinée par tous les commentateurs patentés comme une évidence scientifique, fait office d’explication : puisque l’imam de Drancy entretenait de bons rapports avec la communauté juive, il aurait suscité la haine des islamistes, foncièrement antisémites comme il va de soi. L’examen des faits permet néanmoins de proposer une alternative à cette vision simpliste, digne d’une analyse géopolitique à l’échelle des Bisounours : c’est moins la proximité, authentique, atypique et salutaire, d’Hassen Chalghoumi avec divers représentants du judaïsme qui est contestée que son entente cordiale avec le CRIF, institution fortement critiquée, y compris par ses membres, en raison de son alignement pro israélien systématique. En période de « basse tension » au Moyen-Orient, l’amitié prodiguée par l’imam de Drancy envers Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, passerait presque inaperçue : ainsi, au cours de ce mois de septembre 2008, quand le religieux musulman invite le dignitaire juif à rompre le jeûne au cœur de la mosquée et lui offre avant son départ un olivier de la paix en argent, il n’y a pas d’émoi notable au sein de la communauté musulmane.

De même, cinq mois plus tôt, aucune pétition ne circula à Drancy pour réclamer la démission de Bernard Koch, nouveau « délégué aux relations extérieures » de la mosquée et pourtant identifié comme le « conseiller juif de l’imam ».Ce salarié à mi-temps, qui se présente comme « médiateur inter-cultuel et interculturel », a suscité la curiosité sans pour autant qu’un quelconque « commando » judéophobe ne débarque dans l’enceinte religieuse. L’homme, qui fut auparavant journaliste au Matin de Paris et qui anime désormais un blog consacré à la culture juive, déplore quant à lui « les mauvaises représentations de l’islam dans les médias ». Son expérience au sein de l’Amitié Judéo-Musulmane de France a confirmé son indépendance d’esprit et son goût pour la provocation, comme en témoignent également ses critiques adressées au CRIF lors d‘une interview réalisée le 19 octobre 2008, sur l’antenne de Judaiques FM, en compagnie d’un Hassen Chalghoumi beaucoup plus pondéré.

La véritable polémique a surgi quelques mois plus tard. Une virulente crispation à l’encontre de l’imam est apparue en janvier 2009 à la faveur de son positionnement face à un crime de guerre : les bombardements commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Partout dans le monde, et sans qu’il soit besoin « d’importer le conflit sur le territoire français », l’opération militaire « Plomb durci » va polariser les consciences, de part et d’autre du spectre politique. Pour la plupart, sionistes et pro palestiniens se radicalisent au fur et à mesure de la diffusion des images de massacre. Et comment réagit l’imam de Drancy ? Des vœux pieux sont formulés sur la réconciliation nécessaire entre Juifs et Musulmans, lui valant le qualificatif d’ « imam de la paix » par l’hebdomadaire Marianne, quitte à laisser penser que le conflit israélo-palestinien est un problème religieux alors qu’il s’agit, d’abord et avant tout, d’une question politique. Mais plus grave qu’une simplification abusive du drame qui se joue là-bas, l’imam préfère également s’aventurer en terrain miné, allant jusqu’à réclamer l’interdiction des manifestations de solidarité avec tel ou tel camp. Avant d’ajouter par la suite : « On peut reprocher au CFCM et à l’UOIF de n’avoir pas utilisé les médias pour calmer la foule des musulmans français au moment de la guerre à Gaza. Il n’est pas normal de payer en France les factures des drames qui se déroulent ailleurs. »

De telles prises de position lui vaudront, quelques mois plus tard, l’hommage de Richard Prasquier, partisan inconditionnel des bombardements israéliens, mais lui coûteront cher dans l‘immédiat : sa voiture sera vandalisée et des menaces de mort proférés à son encontre. Chose rare, si ce n’est unique dans l’histoire des mouvements associatifs français, ces déboires lui attirèrent le soutien de groupes aussi différents que Ni Putes Ni Soumises, le MRAP et la Ligue de Défense Juive, milice d’extrême-droite interdite aux Etats-Unis et en Israël. Peut-être ces derniers n’auront pas été insensibles à l’étrange caricature dressée, fin janvier 2009, par l’imam auprès de la publication américaine Christian Science Monitor : Hassen Chalghoumi constata parmi les fidèles de sa mosquée que , suite au lancement de l’opération militaire israélienne à Gaza, « au bout d’une semaine, tous les musulmans détestaient les juifs ». Deux mois plus tard, il partira en voyage pour Gaza et Sderot, sous l’égide du Congrès mondial des imams et rabbins pour la paix, en compagnie de divers représentants religieux et de l’inénarrable Marek Halter. Le but de cette noble expédition : promouvoir le sempiternel message-de-paix-des-hommes-de-bonne-volonté, quitte, à nouveau, à cultiver l’image politiquement correcte d’une fausse symétrie dans les souffrances et les responsabilités du conflit israélo-palestinien. Même le  groupe de l’Amitié Judéo-Musulmane de France aura été profondément divisé sur la position à tenir quant à l’invasion israélienne de Gaza, au point de voir ses dirigeants d’appartenance islamique partir l’un après l’autre.Tous, en définitive, sauf un : Hassen Chalghoumi, fidèle au poste.

Les islamistes sont déjà plus là

Si la réputation oecuménique d’Hassen Chalghoumi, qualifié d’ « imam du rapprochement », arrange ses affaires, faisant passer le personnage pour un résistant héroïque aux barbus antisémites, elle suscite également le courroux de certains musulmans lambdas, irrités de devoir faire localement allégeance à l’imam de circonstance sous peine d‘être assimilé, en cas de dissension, à un fondamentaliste crypto-judéophobe.

Nul étonnement, dès lors, si les cris d’orfraie poussés initialement par l’imam et son entourage à l’occasion de l’incident de lundi ont suscité l’exaspération des fidèles de la mosquée, comme en témoigne l’ambiance délétère lors du rassemblement de vendredi. Un imam conspué et contraint finalement de cesser l’échange avec l’auditoire pour s’éclipser rapidement sous la protection d’un policier, prêt à dégainer son arme, ne constitue pas exactement la norme dans ce genre de cérémonie. Et si certains ne manqueront pas de voir dans ce nouvel incident un coup d’éclat subversif tissé par des islamistes infiltrés, d’autres en déduiront, plus raisonnablement, qu’il s’agit là d’un désaveu cinglant pour l’imam, exprimé par ceux-là mêmes qu’il est censé assister dans la prière.

Devant une foule dubitative, Hassen Chalghoumi semble accuser le coup mais botte finalement en touche : si l’altercation est devenue, dans l’opinion publique, une opération-commando de 80 intégristes, c’est de la faute des médias, assure l’imam déchu qui reconnaît ne pas avoir été présent lundi soir. Ses propos, ainsi que ceux de son entourage, auraient mal été compris par les journalistes. A bien des égards, l’accusation peut sembler a priori fondée, si l’on en juge par la précipitation de certains médias, comme France 2 et BFM TV, pour donner une représentation erronée à leurs téléspectateurs. Ironie du sort, le caractère trompeur du récit initial de l’imam sera débusqué par une chaîne de télévision peu connue pour son journalisme d’investigation à contre-courant : TF1. Le jeune et brillant reporter Tristan Waleckx a rapidement mis en lumière, grâce à de nombreux témoignages recueillis sur place, les contre-vérités d’Hassen Chalghoumi et de son entourage empêtré dans des contradictions internes. Jeudi soir, le journaliste enfonce le clou en dévoilant des images de la soirée suggérant l’absence de tout incident matériel ou de toute violente altercation. Mis a part France Info, RTL et Le Parisien, qui avaient, dès le surlendemain, exprimé des réserves sur une version définitive quant au prétendu « commando » d’intégristes, la plupart des médias ont repris comme un seul homme la légende dorée de l’imam pris à partie par d’odieux barbares antisémites et favorables à la burqa. Mercredi après-midi, c’est au tour du journal Le Monde de rejoindre la brigade des sceptiques.

Et, depuis, curieusement, pas grand-chose : alors que la nouvelle de l’incident avait fait les titres des différents médias dès le lendemain, l’hypothèse inverse qui se profile d’une grossière erreur d’interprétation, voire d’une manipulation, ne bénéficie plus de la même couverture médiatique. L’affaire du RER D est passée par là : nul n’a oublié cette mésaventure collective au cours de laquelle une mythomane avait réussi à duper l’ensemble de la classe politique et des journalistes avec une histoire tellement vraisemblable d’agression par des brutes issus de la banlieue. Lorsque la bévue fut confirmée, les journalistes qui se sont emballés sur cette affaire pseudo-emblématique de la violence des « jeunes des cités » -comprenez des afro-arabo-musulmans- n’ont pas exercé d’autocritique particulière sur la place publique. De même, dans l’affaire du futur ex-imam de Drancy, la caricature médiatique des musulmans locaux, censés abriter en leur sein des hooligans de mosquée, n’a pas fait l’objet, à ce jour, du moindre rectificatif explicite. Et encore moins d’une quelconque excuse.

L’enquête policière en cours et la suite du feuilleton judiciaire permettront sans doute d’y voir plus clair sur l’étendue des responsabilités dans l’édification de cette légende urbaine politiquement accommodante. Et quant au destin du narrateur et héros principal de l’histoire, Hassen Chalghoumi, nul doute que les prochaines semaines vont s’avérer palpitantes pour cerner l’envergure du personnage. D’ores et déjà, ils sont nombreux, notamment parmi les habitants de Drancy, à attendre avec impatience la sortie, le 4 mars, de son livre intitulé : « Imam républicain  : pour un islam de France ». A l’instar du conte, espérons qu’il s’agit là, pour notre plus grand bonheur, d’un « récit fabuleux dont le but est moins d’instruire que d’amuser  ».

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